Baromètre des entreprises 2022. Focus sur les entreprises d’économie sociale

L’Agence du Numérique a dévoilé son nouveau baromètre de maturité numérique des entreprises wallonnes. Réalisé tous les deux ans, cette étude permet de suivre les tendances en matière de digitalisation des entreprises mais également de conseiller le Gouvernement en matière de politique publique numérique. Pour la première fois, un focus a été réalisé sur les entreprises de l’économie sociale, il était important de mettre en évidence ce nouveau tissu économique de l'étude.

• Baromètre des entreprises 2022. Présentation et méthodologie
• Baromètre des entreprises 2022. Focus sur les entreprises d'économie sociale
• Baromètre #EES. Dirigeants et stratégie globale de transformation
• Baromètre #EES. Axe 1. Infrastructure
• Baromètre #EES. Axe 2. Organisation
• Baromètre #EES. Axe 3. Processus
• Baromètre #EES. Axe 4. Stratégies
• Baromètre #EES. Maturité numérique des EES
• Baromètre #EES. Les chiffres clés

Lors de chaque édition du baromètre de maturité numérique des entreprises wallonnes, l’Agence du Numérique propose des nouveautés au regard du précédent pour améliorer le suivi de l’évolution des entreprises dans leur transformation digitale.

Cette année, deux nouveautés ont été proposées : l’ajout d’indicateurs inédits pour refléter les évolutions du numérique sur l’axe organisation et l’intégration des entreprises de l’économie sociale dans l’univers de référence.

La prise en compte des entreprises d’économie sociale dans l’univers a permis d’ouvrir le baromètre à de nouvelles formes juridiques d’entreprises jusqu’ici écartées. Sont considérées dans l’échantillon les entreprises relevant du décret du 20 novembre 2008, quel que soit le secteur d’activité et qui exercent une activité économique productrice de biens ou de services, en tant que sociétés coopératives et/ou à finalité sociale, asbl, mutuelles ou fondations.

Leur éthique traduit les principes suivants :

• Une finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt qu’une finalité de profit ;
• Une autonomie de gestion ;
• Une gestion démocratique et participative ;
• Une primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus.

Pour cette étude, plus de 700 entreprises d’économie sociale ont été consultées.

Ces dernières répondaient aux conditions suivantes :

• Affirmer avoir une finalité à but social ;
• Indiquer que les surplus générés distribués aux actionnaires/coopérateurs se trouvaient dans la limité de 6% maximum ;
• Certifier que l'Assemblée générale n’était pas exclusivement composée d’entreprises privées ou d’organisations publiques mais comportait aussi d’autres membres tels que des travailleurs, des bénévoles, des donateurs ;
• Disposer d’un agrément, soit comme entreprise sociale, soit comme coopérative via le Conseil national de la Coopération.

Caractéristiques

• Leur taille : pour 90% d’entre elles, elle était de moins de 5 travailleurs
• Leurs principaux secteurs d’activités : les soins de santé, le secteur associatif, la culture et les médias, les services aux entreprises, etc.
• Leur cible : 53% en B2C, 22% en B2B et 44% en non-marchand (Les totaux sont supérieurs à 100% car les EES touchent plusieurs marchés).

L’univers de cette étude se compose de plus de 287.000 entreprises ayant leur siège social en Wallonie. La méthodologie appliquée est basée sur l’évaluation de 4 axes stratégiques : l’infrastructure technologique, l’organisation du travail, les processus de travail et la stratégie commerciale. Pour ce faire, ce sont plus de 120 indicateurs qui ont été observés sur 3.247 questionnaires jugés complets et valides, dont 716 en économie sociale.