Startups. Réforme des écosystèmes numériques

Le Gouvernement wallon a adopté la réforme de l’écosystème wallon d’accompagnement des startups numériques. Améliorer la coordination et l’intégration des actions, renforcer l’identité et la spécialisation des acteurs de l’écosystème au travers de Digital Wallonia sont les objectifs principaux de cette réforme.

En vue de garantir la bonne coordination de l’écosystème numérique wallon, un outil informatique mutualisé à l’ensemble des écosystèmes numériques et du W.IN.G sera implémenté.

Cet outil visera à valoriser la collaboration des écosystèmes, à augmenter leur niveau d’information à propos des projets qu’ils n’hébergent pas, à mutualiser leurs expertises et à éviter la création artificielle, par les porteurs de projets, d’une concurrence entre écosystèmes.

Pour chaque projet soumis à un écosystème, il permettra de répertorier des informations telles que :

• son nom,
• l’identité et les coordonnées de ses porteurs,
• la date de la soumission,
• son statut,
• son domaine d’action.

Chaque projet devra impérativement être intégré à l’outil informatique de gestion des projets dès réception de la demande et dans un délai maximal de 2 jours ouvrés, quelle que soit l’issue de la décision de l’opérateur qui l’a reçu.

Bien qu’il ne soit pas considéré comme un écosystème numérique local, le fonds d’investissement W.IN.G sera intégré à cet outil, afin de garantir une coordination optimale du paysage numérique wallon.

Afin de faciliter la lisibilité et la compréhension du paysage numérique wallon pour ses bénéficiaires, chaque opérateur concerné sera invité à adopter la marque de la Wallonie numérique, Digital Wallonia, sous le mode "Digital Wallonia by …".

Cela concerne l’ensemble des supports de communication (folders, pages Facebook, cartes de visite, sites web, enseignes, ...).

Comme le prévoit également la stratégie Digital Wallonia, chaque écosystème se verra attribuer une ou plusieurs spécialisations selon la méthodologie suivante : les écosystèmes émettent des propositions de domaines numériques dans lesquels ils se reconnaissent une expertise et sur lesquels ils souhaitent se positionner au niveau régional.Ces propositions soumises à l’analyse et à l’approbation de la Sowalfin en concertation avec l’Agence du Numérique.

Les critères pris en compte pour cette spécialisation sont notamment:

• L’existence, le dynamisme et l’importance, en termes de chiffre d’affaire et d’emplois, de grappes d’entreprises actives dans le domaine identifié par l’écosystème sur son territoire.L’existence d’un centre de recherche ou/et d’une université spécialisée dans le domaine identifié par l’écosystème sur son territoire ;
• L’existence d’initiatives d’animations opérationnelles, notamment au travers des pôles et clusters dans le domaine identifié par l’écosystème sur son territoire ;
• L’existence effective d’une communauté active et reconnue dans le domaine identifié par l’écosystème sur son territoire ;
• L’existence de compétences reconnues et détenues par les experts présents au sein des écosystèmes dans le domaine identifié ;
• La perspective d’emplois futurs dans le domaine identifié par l’écosystème sur son territoire. Il conviendra également d’identifier les domaines qui, s’ils cessaient d’être soutenus, deviendraient vecteurs de perte d’emplois.

Compte tenu de l’évolution rapide des technologies numériques, les écosystèmes numériques ont l’opportunité de déposer leur(s) proposition(s) de spécialisation(s) autant de fois qu’ils le jugent nécessaire et au moins une fois par an avec un maximum de 4 spécialisations au total par écosystème.

Les opérateurs économiques locaux, à savoir les CEI et les filiales numériques des invest locaux, seront chargés d’accompagner les porteurs de projets dans leur phase d’accélération SEED. La sélection des projets accompagnés à ce stade s’organisera au travers d’un format de pitch inspiré par le « One Hour Challenge » (OHC) développé par Leansquare. Cette méthodologie consiste en un pitch de 15 minutes suivi de 45 minutes de discussion entre le coach de l’opérateur et le porteur de projet aboutissant à trois options selon que le projet rentre ou non dans les spécialisations de l’écosystème au sein duquel il se présente.

Le Ministre du Numérique recommande également aux opérateurs économiques locaux de s’inspirer de la philosophie du programme Move Up développé par Digital Attraxion en faisant collaborer les startups et les entreprises de son écosystème.

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• [profiles type="single" slug="digital-bw" display="link"]Digital BW[/profiles]
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• [profiles type="single" slug="idelux" display="link"]Association intercommunale pour le Développement Economique durable de la Province de Luxembourg (IDELUX)[/profiles]
• [profiles type="single" slug="bep" display="link"]Bureau Economique de la Province de Namur (BEP)[/profiles]