Soutenue par Digital Wallonia, l'initiative WalDigiFarm réunit des acteurs privés et publics du secteur agricole wallon. Ensemble, ils mènent une réflexion sur les défis et enjeux liés au développement du numérique dans leur secteur en général, et plus particulièrement dans celui des productions végétales.
Les agriculteurs doivent faire face à la transformation numérique de leur secteur. Les défis du Smart farming sont énormes. De nombreux outils numériques existent déjà et apportent de nouvelles perspectives.
Selon l'étude de maturité numérique des entreprises publiée de l'ADN pour Digital Wallonia, ce secteur est, cependant, à la traîne au niveau de l'adoption et de l'usage des technologies. Par exemple, seulement 8% des agriculteurs ont suivi une formation sur un sujet numérique en 2017. Quant à l'étude de la CBC sur la "Transition numérique et durable du monde agricole", elle montre que 44% des agriculteurs wallons voient un impact positif du numérique sur la dimension environnementale contre seulement 30% sur la dimension économique.
Sur base de ce constat, une idée a germé lors de la Foire de Libramont 2018. Comment réunir les différents acteurs du secteur agricole wallon (agriculteurs, entrepreneurs, agronomes, chercheurs, conseillers, agro-équipementiers, acteurs de la distribution, ...) pour réfléchir aux défis et enjeux liés au développement du numérique ? Cette discussion a abouti à la création de WalDigiFarm.
Axes stratégiques
WalDigiFarm fait partie des actions valorisées dans le cadre de la Stratégie numérique de la Wallonie, Digital Wallonia. Son objectif est de valoriser et favoriser l'usage du numérique dans le secteur agricole wallon en :
- Fédérant les acteurs du monde agricole et du secteur de l’IT afin de stimuler les échanges entre les deux domaines.
- Favorisant l’usage du numérique par des formations et le partage d’expérience.
- Jouant le rôle de think-tank pour la transition numérique du secteur agricole wallon.
- Cocréant les futurs outils numériques nécessaires pour leur métier, privilégiant ainsi l’interopérabilité des systèmes informatiques préexistants qui communiquent très rarement entre eux.