Après le succès de l’édition 2016, #Wallcode revient en 2017, sous un format optimisé et augmenté, du 7 au 22 octobre 2017. L’objectif est de sensibiliser élèves et enseignants à la programmation et aux algorithmes.
#WallCode 2017. Une 2ème édition augmentée
Fort du succès de la première édition, c'est une version optimisée et augmentée qui se tiendra du 7 au 22 octobre 2017 en marge de l'initiative européenne CodeWeek.eu.
Lancée par la Wallonie en 2016, l'opération #WallCode vise à sensibiliser élèves et enseignants aux sciences informatiques, à la logique algorithmique et aux langages de programmation, en proposant :
- une offre d’animation "coding" à destination des élèves;
- une offre de formation des enseignants aux sciences informatiques.
Demandez votre formation et/ou animation #WallCode
Plus de partenaires
Kodo Wallonie, le pilier de WallCode
Kodo wallonie vient dans votre classe !
Le Pass, l'allié précieux
Outre sa participation active à WallCode, Le Pass propose tout au long de l'année des activités de découverte en robotique et programmation.
Technobel, le partenaire Lego
Technobel prête son matériel LEGO et forme les enseignants à son utilisation. Il accueille également des classes et se rend dans les écoles pour animer des ateliers.
Plus de possibilités
La première édition s'est essentiellement concentrée sur le volet "animation coding à destination des élèves", coordonné par Kodo Wallonie. Elle a permis de toucher 3.500 élèves.
Pour la deuxième édition, le volet relatif à la formation des enseignants est désormais opérationnel grâce au programme SI² (Sciences Informatiques pour le Secondaire Inférieur), coordonné par ICTeam-UCL et fédérant l'ensemble des Universités et Hautes écoles, section informatique.
#WallCode 2017, ce sera aussi :
- Une semaine thématique "R.O.B.O.T. & CO" au Pass (du 16 au 20 octobre 2017);
- L'organisation d'un village numérique avec de nombreuses activités (conférences, démos, ateliers d'initiation, makers lab, etc.), notamment autour de la logique algorithmique et des langages de programmation, lors du prochain Salon de l'éducation (18-22/10/2017);
- La mise à disposition "grand public" d'Algo-bot, jeu d'initiation aux langages de programmation développé par Fishing Cactus pour le Centre de compétence Technobel.
Enjeux et opportunités de #wallcode by Digital Wallonia
Apprendre à coder pour ne pas être programmé
Il n’est plus possible de vivre, travailler et s’épanouir dans nos sociétés, si l'on ne comprend pas le mode de fonctionnement des objets qui nous entourent et qui repose sur la logique algorithmique. Il est dès lors essentiel d’initier les enfants dès le plus jeune âge aux sciences informatiques, à la logique algorithmique et aux langages de programmation, c’est pourquoi la Wallonie a mis en place l’opération #WallCode.
La littératie numérique, c'est-à-dire la maîtrise des outils (ordinateurs et smartphones, logiciels et applications, self-banking, achats ou recherches en ligne, etc.) et l’éducation aux médias, relative à nos usages, notamment d'Internet et des réseaux sociaux (identité numérique et e-réputation, cyber-harcèlement, cyber-sécurité, etc.), ne suffit pas à faire de nous des citoyens éclairés, acteurs et non simples consommateurs de la culture numérique dans laquelle, que nous le voulions ou non, nous baignons tous.
Vous ne jouez pas aux jeux vidéo mais vous avez un avis sur la question. Vous n'utilisez pas YouTube mais vous en avez déjà entendu parler. Vous n'avez pas Internet mais vous avez déjà fait un achat en ligne ou effectué une réservation grâce à un proche, etc. VOUS faites partie de cette culture numérique!
Comprendre les sciences informatiques, et notamment la pensée algorithmique, permet une meilleure perception générale des enjeux et opportunités notamment en matière de sécurité, de persistance des données ou d’expression de nos besoins, faisant de nous des utilisateurs actifs et avertis. Plus largement, apprendre les bases de la programmation est devenu nécessaire pour exercer pleinement son rôle de citoyen.
Les enjeux sont nombreux :
- Devenir/rester un citoyen actif, capable de participer à la vie collective, de maintenir son employabilité, de comprendre, critiquer, voire produire des algorithmes ! D'une manière générale, les algorithmes sont des commandes qui concrétisent et automatisent une intention, il est donc important que les citoyens se préoccupent des algorithmes, apprennent à les comprendre, les critiquer, ou mieux encore en suggérer, voire en développer. A quand des algorithmes sociaux et solidaires pour renforcer le "vivre ensemble"?
- Répondre à la problématique de l’orientation vers les filières informatiques: alors que les besoins en compétences numériques ne cessent d’augmenter, les vocations diminuent ! Il faut déconstruire les stéréotypes associés aux métiers de l'informatique en initiant les jeunes, le plus tôt possible, afin qu'ils puissent se faire une idée correcte de ce type d’activité. Par ailleurs, les sciences informatiques font aujourd'hui partie intégrante de la culture scientifique et, par conséquent, de la culture générale que tout citoyen devrait connaître.
- Développer les compétences du 21 siècle et profiter pleinement de la culture numérique: 40% des européens manquent de compétences informatiques et 42% de ces personnes sont sans emploi... Faire monter en compétence l'ensemble de la population est donc un enjeu majeur pour l'emploi, mais aussi pour l'économie. En effet, pour susciter les vocations, il faut d'abord faire entrer tout le monde dans la culture numérique et enseigner ce nouveau langage.
Un potentiel créatif sans précédent
De nombreuses opportunités à savoir :
- Créativité. Michel Serres déclare que les technologies nous condamnent à être intelligents. Il signifie par là qu'après l'invention de l'écriture, puis de l'imprimerie, la révolution numérique prolonge ce mouvement qui soulage/décharge notre cerveau de certaines tâches mémorielles ou répétitives, et ainsi libère de la capacité pour faire des liens, explorer de nouvelles pistes et développer sa créativité. Dans ce contexte, les langages de programmation et les outils disponibles aujourd'hui permettent à tout un chacun de développer lui-même à moindre frais, voire gratuitement, des logiciels, des jeux, etc. Les possibilités sont quasi infinies!
- Pédagogie et plaisir. Par définition un langage de programmation s'apprend en faisant (learning by doing), en produisant ou en créant quelque chose. La logique algorithmique, c’est-à-dire le séquençage d’actions, vise à résoudre des problèmes complexes en décrivant précisément les étapes successives de manière à pouvoir être ensuite automatisées sur un ordinateur. Dans la définition même de cette pensée algorithmique, il y a la notion de problèmes à résoudre (APP, Apprentissage par problème). Dans l’ADN de l’informatique, il y a la résolution de problèmes ! C'est de la pédagogie active par défaut. Par ailleurs, travailler à des réalisations concrètes orientées résolution de problèmes (programmer un robot pour arroser les fleurs, créer son propre jeu ou son application mobile, etc. ) génère un véritable sentiment de satisfaction et booste la motivation.
- Structuration et rigueur de la pensée. Un algorithme est une suite finie et non-ambiguë d’instructions permettant de donner la réponse à un problème. La logique algorithmique permet donc de raisonner en réduisant la résolution d’un problème en une succession de tâches simples qui peuvent être automatisées. Si les sciences informatiques sont proches des mathématiques par leur aspect logique, le raisonnement qui les sous-tend est foncièrement différent d’une démarche de calcul.
- Transversalité. Les activités algorithmiques sont possibles dans divers domaines disciplinaires y compris en français.